Wind4life en nav

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winD4life

Un tour de l'Atlantique en famille pendant un an à bord de notre voilier winD4life, un Sun Odyssey 42.1 de 1994.
Un projet de vie... Une aventure qui commence...
Bonne lecture,
Nicolas, Yaël, Yanic et Lola


samedi 27 août 2016

Les Rias Espagnoles...

 27-8-16 au 31-8-16
Auteur Yaël

Nous sentons que nous avons besoin de nature, de petits coins isolées. Je ne peux pas dire que la première rias était désagréable, mais peut-être un peu trop civilisée. Nous continuons notre route vers la prochaine ria et passons demain les’îles Sisargas. Dans un premier temps c’était plutôt une île de passage mais finalement nous décidons d’y rester pour la nuit car on s’y sentait super bien. C’est une petit île déserte avec son phare, ses lapins et oiseaux. On met le pied à terre et faisons une petite balade. Nous étions seuls sur l’île et on en profite ! Un vieux loup de mer solitaire français (enfin non, avec son chien) se met également au mouillage et cherche un peu de contact humain avec 4 petits belges. J’adore ces petites rencontres éphémères dans de lieus insolites. Ce mouillage n’est pas très à l’abri et ce fait uniquement par temps calme. C’est assez exceptionnelle de pouvoir le faire. Ca doit être les bonnes ondes des lapins sur l’île… Si vous ne connaissez pas la légende de la relation entre le marin et le lapin, je vous invite à lire de tas d’histoires sur le net, c’est amusant!















On quitte pour les prochaines rias… Rias Camarinias, Une rias pas très glamour. Mouillage en face d’une usine à conserves, bof, bof. Par contre, nous sommes allés faire un petit tour dans la ville le soir où nous avons mangé de bonnes sardines grillées, du poulpe, de la tortilla et paella. Délicieux, mais endroit très moche ! La nuit à été très calme pour un mouillage et nous avons super bien dormi.

On part vers la rias de Muros, d’après les livres elle devrait être plus sympa. Le vent est avec nous et nous avançons bien à la voile. On décide de mettre nos cannes à pêche dans l’eau et espérons attraper quelques chose. Il y a quelques pêcheurs en mer ce jour là. Les enfants pensent que c’est le bon endroit pour pêcher car nous avons vu un espadon sauter hors de l’eau juste à côté du bateau. Assez impressionnant je dois dire, s’il avait pu sauter tout de suite dans le cockpit, ça nous aurait évité le problème suivant et aussi, on aurait enfin mangé des sushis que Lola attend avec impatience. C’est bien connu, la vie de pêcheur, c’est dur, dur! Petit plaisancier que nous sommes, nous restons à leurs yeux des touristes de la mer avec des billets de dollars dans nos fonds de cales! Un pêcheur mal luné, à volontairement changer sa trajectoire et à foncé vers nous. D’abord on pensait qu’il nous avait pas vu. Nous étions à la voile et on étais prèts à virer de bord. Nous lui faisons un signe de sympathie, mais on a vite compris qu’il nous voulait quelques chose d’autre de moins sympa. Je n’ai pas eu le temps de remonter ma ligne, qu’il est arrivé ‘volle gaaas’ en direction du cul de W4L pour arracher la ligne que nous avions à la traine depuis même pas une demi heure. Bon, voilà, ça c’est fait, le ton a été donné! Nico était furax et tous les mots d’oiseaux sont sortis, on aurait dit le capitaine Haddock ‘new generation’. Moi, je suis restée stoïque et j’essayais juste de comprendre la situation, d’imaginer leurs vies de pêcheurs. A méditer…
















Arrivé à Muros, on mouille dans la rade juste en face du petit port. On part en annexe et on essaye de trouver une issue pour accéder sur les quais qui abordent la ville. Tout le port est barricadé et on est obligé de demander aux passants de nous ouvrir la porte. On tombe sur une famille française qui font le même projet que nous. Première rencontre d’une famille en voyage comme nous. Ils nous disent que le maître du port n’est pas facile et il n’aime pas les annexes dans sont port. On décide d’aller le voir et arrivons à lui faire comprendre que nous sommes une petite famille au mouillage et que avons besoin d’avitaillement pour nourrir nos enfants. Il n’est pas commode, mais il finit par être sympa et nous donne l’autorisation de laisser l’annexe au ponton d’accueil de son port. Yes! On découvre le vieux petit centre de la ville de Muros, très mignon. Pour le reste, l’endroit n’est pas accueillant, les gens sont froids et il n’a pas l’air d’y faire ‘bon vivre’. On rentre bredouille sur W4L, notre petite flotte perso où nous nous sentons même mieux qu’à la maison. On passe une nuit horrible car le vent c’est levé la nuit avec des rafales à plus de 20nds. Vive le mouillage…











Le lendemain, nous passons l’après-midi sur l’île de Salvoras. dans la rias de Arrosa. Cette île est militaire et est très jolie. On arrive dans une réserve naturelle et ils tolèrent le mouillage. De toute façon nous décidons de ne pas y rester pour la nuit car on a tous envie de dormir au calme ce soir. On reprend la navigation vers Sanxanxo. Ville balnéaire, bling bling, musique à fond, que de gros yacht et trois voiliers perdus sur un ponton visiteur. Bordel, on débarque sur quelle planète là? Même les enfants ouvrent  grand leurs yeux, mais vite ils y découvrent un intérêt. Une belle ‘kermesse’ est installée juste sur l’esplanade à côté du port. Bon pas grave, il va falloir juste se mettre en mode ‘city’. Bruit, musique et fiesta espagnols nous attend pour la soirée et une partie de la nuit. On se douche et on s’habille look ‘urban’. Les enfants font quelques attractions en bouchant littéralement leurs oreilles tellement le bruit est fort. Peut-être sommes nous déjà sevrés de la pollution sonores depuis quelques semaines et que le moindre bruit nous fait mal?On cherche un peu de connection WIFI et vers 23h on décide de rentrer au bateau. On s’endort tous rapidement mais avec les boules Quies cette fois! Demain c’est reparti pour la nature.

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