Bordel, c'est quand qu'on arrive!!! 24h de vagues, allure au près, imaginez-vous ce que ça peut donner. Les 4D sont en version survie. J'essaie de coincer les enfants comme je peux dans leur cabines afin d'éviter une éventuelle chute et surtout, je voudrais qu'ils dorment un peu. On est tous malade, on vomit même dans le petit sceau de plage de Lola et elle s'en fout! On ne mange plus, la fatigue est là et il nous reste encore 2 jours. Nico m'envoi également me coucher un peu et je me vautre en ciré et gilet dans le carré bien bloquée grâce à la nouvelle toile anti-rouli que nous avons placée la veille. Je lutte contre mon mal de mer et à peine installée, je me retrouve par terre sous la table du carré! Et merde, les foutus crochets en plastic de la toile anti-rouli n'ont pas tenus. Je me couche finalement par terre le long de la table à cartes, sur un sol mouillé et salé. A tour de rôle on s'échange nos places (barre et sol mouillé/salé) et on se croise juste le regard et on se comprend tellement bien. En fin de journée, le vent se calme et la mer est moins houleuse. On a même fait un peu de moteur et profité de ce spectacle fabuleux des dauphins. Ils sont venus régulièrement nous voir autour du bateau et nous remonter le moral. On retrouve doucement nos esprits, mais l'équipage est affaibli. On se force à manger une cracotte avec du miel pour redonner un peu d'énergie à notre organisme. Même les enfants n'ont plus d'appétit, alors un Grobet-Darquenne sans appétit, rien ne va plus! Même les bonnes pâtes que j'avais préparé avant de partir, personne ne parvenait à les avaler et ils ont fini par valser à la flotte. Il ne reste plus qu'à travailler le mental dans ces moments là. Remotiver les troupes et voir le positif des choses… Allez les gars, on est fort et on l'a voulu ce Gascogne! On s'en fout d'être puant, mouillé, salé et barbouillé. Regardez les enfants, comme la mer est belle et tous ce qu'elle va nous apporter pendant un an…
C'est bizarre, je n'ai pas beaucoup de photos du Gascogne... ;-)
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