Wind4life en nav

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winD4life

Un tour de l'Atlantique en famille pendant un an à bord de notre voilier winD4life, un Sun Odyssey 42.1 de 1994.
Un projet de vie... Une aventure qui commence...
Bonne lecture,
Nicolas, Yaël, Yanic et Lola


mardi 22 novembre 2016

Sea You en quarantaine...

22-11-2016
Pauvre, pauvre Sea You… Ils ont leur 3 enfants cloués au lit avec 40 de fièvre et ils se vident de leurs petits corps tout affaiblis. Ce n’est pas beau à voir. Le papa, légèrement stressé décide d’appeler le Cross. Perrine a son petit Emile dans les bras qui gémit de douleur et ne veut rien avaler pour soulager son mal de ventre. Les parents affaiblis par leurs tourista, tiennent le coup tant bien que mal et assurent le peu de soulagement qu’ils peuvent donner à leurs enfants. Manu fait appel à Nathalie et moi pour passer des coups de fils en Anglais et je dois dire qu’ils sont assez efficaces. Les autorités sanitaires parlent d ‘évacuer la famille par avion aux Canaries. Cà nous semble démesuré, mais ils ne veulent pas prendre de risque car il y a un enfant de moins de 3 ans à bord. Finalement après deux heures de négociations, ils sont transférés par une petite vedette pourrie vers le petit hôpital de Sal Rei à Boa Vista où nous sommes mouillés. La famille est rassuré et pensent arriver dans le seul hôpital privé de l’île, construit uniquement pour les touristes. Ils en ont vu de toutes les couleurs. Pas de papier toilettes, pas de serviettes, pas de couvertures, rien à manger. Juste une infirmière et un médecin certes charmants pour les soigner. Finalement, c’est tout ce qu’ils leurs faut, des soins en espérant qu’ils guérissent vite! Manu le décrira à mon avis bien mieux que moi, mais ils ont souffert.
On se fait une petite sortie le soir dans un pizzeria bien aseptisée afin d’éviter la surenchère des problèmes intestinaux de Nico et çà convient bien à tous d’ailleurs. On part se balader dans les rues de Sal Rei et on rencontre une troupe de percussionnistes que nous écoutons en fermant légèrement nos oreilles sauf Yanic qui s’imprègne et ça lui rappelle son groupe de percu à Bruxelles.
On veut faire un petit coucou à Sea You à l’hôpital et on leur ramène des restants de pizza que Perrine avale goulument.  On discute de la journée passée et on finit par en rire. On est quasi certain que la dorade d’il y a trois jours y est en partie responsable. Les conditions dans lesquelles le poisson est découpé auraient dû nous mettre la puce à l’oreille. Nous avons été très naïfs et optimistes à manger du poisson cru, manipulé par des mains Cap-verdiennes certes lavées, mais lavées avec de l’eau impure à la consommation, que nos estomacs européens ne peuvent en aucuns cas supporter.  Ceci-dit, nous ne sommes pas tous égale aux bactéries et ma résistance s’avère forte car à part de légers symptômes de ventre barbouillé, je l’ai échappé belle!

Pour les Sea You, entre les piqures de taille unique et les douches froides pour faire diminuer la fièvre, les enfants en ressortent après 2 jours et une nuit plus tard, guéris mais traumatisés. Ils sont sortis avec une petite fièvre et en retrouvant l’air de la mer les enfants allaient tout de suite mieux et Emile n’hésite plus à prendre ses médoc par peur de se retrouver à nouveau avec une aiguille de 5 cm dans les fesses.  Qu’elle expérience et après coup, il s'avère que l’hôpital où ils se trouvaient était le dispensaire local et non pas la clinique privé des touristes. Le principal c’est qu’ils en sont sortis indemnes et guéris et ça n’aura quasi rien coûté à la sécu! Courage Sea You.



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