Wind4life en nav

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winD4life

Un tour de l'Atlantique en famille pendant un an à bord de notre voilier winD4life, un Sun Odyssey 42.1 de 1994.
Un projet de vie... Une aventure qui commence...
Bonne lecture,
Nicolas, Yaël, Yanic et Lola


mercredi 23 novembre 2016

Sao Nicolau

23-11-2016
On passe notre journée à faire un peu de nettoyage afin d’assainir W4L de ses microbes avant de quitter pour la prochaine île. Je m’autorise à utiliser un peu d’eau douce que j'utilise avec précaution depuis presque 3 semaines. Depuis le départ de la Goméra aux Canaries, nous avons utilisé 85 litres d’eau douce de nos citernes. Nous avons 230 litres de réserve et depuis, nous ne faisons que des mouillages où l’avitaillement en eau est impossible. Résultat, nous lavons la vaisselle à l’eau de mer et nous nous lavons également à l’eau de mer avec un mini rinçage à l’eau douce pour se déssaler et nous n’avons même pas l’impression de manquer d’eau douce.
Il est 17h30 et on met les voiles vers Sao Nicolau en compagnie de Thalita et du catamaran Zanzibar. Une nuit tranquille est annoncée avec 10 à 15nds de vent. Parfait pour faire nos micro-siestes. Les vents sont capricieux. Est-ce ce dérèglement climatique qui nous joue des tours? En tous les cas, on passe de 5 nds à 35 nds et quand on met le pilote en mode régulateur d’allure, on fait presque demi-tour. Rien n’est bon cette nuit et je passe du mode moteur au mode voile toute les heures. Les prévisions ne sont jamais comme ils l’annoncent et je commence à m’inquiéter pour la traversée. Les alizés stables et continus ne se sont pas encore montrés et je commence à ne plus faire confiance aux prévisions météorologiques. Nico se réveille pour son quart et je pars me coucher avec le bruit du moteur dans les oreilles. Des nuits comme celles-là sont fatigantes et je reste vaseuse pour le restant de la journée. Le soleil brille et on a un beau lever du soleil sur l’île de Sao Nicolau. On met les lignes et Yanic change les leurres et il décide de mettre un rapala. Les enfants commençaient à peine leur cours que le rapala se fait happer par une belle bonite de 3 kilos et on la laisse se noyer le temps de remonter la ligne. Les enfants sont super excités et n’arrivent évidemment plus à travailler jusqu’à ce qu’on arrive au mouillage de Tarafal à Sao Nicolao.






On retrouve nos amis de Larwin, le voilier jaune et le temps de préparer la bonite en 4 beaux filets, Thalita et Zanzibar mettent l’ancre non loin de nous. Nathalie à l’air fatiguée et me raconte sa nuit de merde et qu’en plus en arrivant ici le mouillage n’est pas très glamour, çà met le moral à zéro des Talithiens. « No stress, l’île sera magnifique », C’est vrai qu’après avoir mouillé à Boa Vista, ici c’est nettement moins sexy. Finalement toutes ses îles sont superbes. J’ai du mal à en préférer une plus qu’un autre. Elles sont toutes très différentes et c’est ça que j’aime et qui donne de la richesse et de la diversité à de notre voyage. L’État d’esprit joue beaucoup à l’approche de chaque île. En fonction de l’envie du moment et de l’humeur, l’appréciation des îles et des mouillages sont très différents, mais au bout du compte, j’en repars presque tout le temps satisfaite de les avoir faites.

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