Wind4life en nav

Wind4life en nav

winD4life

Un tour de l'Atlantique en famille pendant un an à bord de notre voilier winD4life, un Sun Odyssey 42.1 de 1994.
Un projet de vie... Une aventure qui commence...
Bonne lecture,
Nicolas, Yaël, Yanic et Lola


vendredi 30 septembre 2016

Baptême plongée en mer de Yanic

30-9-2016
Auteur Yaël

Réveil cool pour tous le monde. On lance les cours des enfants et ils sont de bonne composition ce matin. Il faut dire qu’il y avait une très grande motivation… David et Nico préparent le matériel de plongée pour le baptême de Yanic. Il est aux anges… Nico s’aperçoit que sa bouteille de plongée est vide et on décide que Yanic plongera seul avec son parrain du coup. Ils sont emmenés avec l’annexe de Thalita, qui les a gentiment largués près du tombant. Nico décide de les accompagner en apnée et de filmer cette première plongée en mer.  Ma mission était d’aller les chercher après leur plongée.  Avant d’aller récupérer les plongeurs en annexe avec Lola, je décide d’aller voir Sea You pour leur apporter leur VHF qu’ils avaient oubliée sur notre bateau la veille. A peine mis le pied sur leur bateau, j’ai un verre de blanc dans les main et je passe du bon temps. J’en oublie presque ma mission. Heureusement Lola me rappelle à l’ordre et je finis par décoller de chez Sea You. C’est Lola qui tient la barre de l’annexe et nous amène jusqu’à nos plongeurs. Je récupère Nico avec le genoux ouvert et l’annexe pleine de sang. Il me dit qu’il ne sent rien. On prend le temps de récupérer David et Yanic qui sortent ravis de cette plongée mais nous sommes trop nombreux pour récupérer tous le monde et Nico et David décident de rentrer au bateau à la palme. Arrivé sur W4L, je vois Nico changer de couleur et repeindre la jupe du bateau avec son sang. C’est une vilaine petite blessure qui n’arrête pas de saigner et j’envoie Nico se coucher avec sa jambe en l’air. Le temps d’aller chercher les pansements et le kit steristrip, il avait repris des couleurs et j’ai juste mis une compresse. Pourtant j’étais motivée de mettre en pratique mes cours de suture avec Marc, mais cette fois, je resterai encore qu'à mes essais sur une orange.


Vers 15h on doit quitter le mouillage pour Quinta do Lorde, car nos places sont réservées. On aurait jamais imaginé devoir attendre une place au port, mais sans réserver, ce sera de plus en plus difficile d ‘après radio poton. Incroyable, nous sommes déjà à Madère!

jeudi 29 septembre 2016

Départ mouillage Quinta Do Lorde

29-9-16
Auteur Yaël

Hier, c’était journée avitaillement et playa. Aujourd’hui, on décide de partir vers Quinta do Lorde sur l’île de Madère. Radio ponton, nous communique qu’il n y a pas de place avant 2 jours et on décide de se mettre au mouillage juste dans la baie à côté. Avant de partir, les enfants font leurs atelier peinture et l’oeuvre de W4L marque notre passage sur l’île de Porto Santo, c’est émouvant. On part quasi en même temps que nos 2 bateaux copains, Sea You et Talitha. On est vent arrière et Sea You est devant nous et a mis sa GV. Nous on décide de se la jouer à la Hollandaise, juste avec le génois. Un peu plus loin derrière nous Talitha, avec à son bord notre maître régatier Cédric. Il ouvre ses voiles en ciseaux. Autant vous dire que même en partant 1h plus tard, avec son Allure 44 et son expérience de voile avec la famille Gabart, il nous gratte des milles en un rien de temps. Respect, Cédric. Le canal 6 sur la VHF est saturé par les commentaires des Lillois Sea You (dixit croc’s rouges), Bordelais Talitha (dixit croc’s bleues) et nous ‘les petits belges’ une fois. On se marre bien. Nico insiste pour mettre la GV, mais moi je lui conseille de garder uniquement le génois vu notre allure vent arrière. Sortir le spi nous titille, mais on est encore un peu frileux pour le sortir vu notre faible expérience. On fera ça au milieu de l’Atlantique, à l’abri des regards avec des milles et des milles d’eau autour de nous. A part ça, notre réglage du génois nous permet d’avancer pas mal du tout. Même que Capitaine Croc’s rouges nous soupçonne d’avoir avancé avec voile/moteur. Nous sommes arrivés à peine un peu après eux, alors qu’ils ont un 51 pieds quand-même. Mais c’est vrai Manu, on te l’avait pas dit, mais on trainait un thon de 20 kg derrière nous, que nous avons finalement relâché car nous préférions manger un moule-frites ce soir là!
On arrive au mouillage et c’est très joli. On décide de faire une soirée entre adultes sur Talitha et Sea You devient le quartier général de 8 enfants. On passe une excellente soirée…



mardi 27 septembre 2016

Visite de Porto Santo en scooter

27-9-2016
Auteur Yaël

Un peu la tête dans le c… ce matin. Je vais chercher mon scooter avec David pendant que Nico est sensé faire les cours avec les kids. A mon retour, j’ai cru comprendre que les cours avaient été light, même très light. Mais par contre, tout était prêt pour l’excursion. On s’éclate tous en scooter. J’avais l’impression d’avoir 16 ans. Je pense que ne suis plus montée sur une mobilette depuis 22 ans.
L’île est superbe. Une nature très aride, très rocheuse et volcanique. On visite des endroits splendides. On emprunte des sentiers sinueux au milieu de la montagne, dans des ambiances de montagnes pelées, presque lunaires avec des panoramas à couper le souffle. Le jour de notre arrivée, on a discuté avec notre voisin de ponton qui quittait l’île avec un pincement au coeur. Comme nous, ils avaient l’intention de faire une petite escale de 3 à 4 jours et finalement ils y sont restés 18 jours, tellement ils s’y sentaient bien. Aujourd’hui je les comprends…  


























On est descendus à pied le long d’une falaise, jusque dans une crique très encaissée où nous nous sommes baignés pendant une bonne heure. L’eau était cristalline et le snorkeling magnifique. Au milieu de l’eau, sortait un gros rocher de 3 à 4 mettre de haut et Yanic s’est amusé à faire le saut de l’ange comme les mecs d’Acapulco. On s’est régalés et dire qu’on n’a pas fini d’en voir!
On a profité de notre journée jusqu’au couché du soleil et en arrivant au port, on a rejoint la troupe de ‘bateaux familles’ au bar de la marina avec des verres de sangria. Yanic et Lola sont partis jouer avec les garçons au foot et on se sentait tous comme des poissons dans l’eau. Manu et Perrine, nous racontent leurs mésaventures.  Ils étaient amarrés à la bouée de mouillage dans la rade du port. Le vent souffle à plus 25 nds. Vers 4h du matin il entendent un bruit bizarre et en montant sur le port ils s’aperçoivent que le bimini s’est arraché. Et ça continu... Après, vers 8 heure du matin, un petit bateau style ‘laser’ a sauvé leur bateau du naufrage. La bouée de mouillage a lâché et ils dérivaient vers les rochers de l’entrée du port pendant qu’ils dormaient tous. Perrine a entendu crier et est montée sur le pont et a tout de suite vu l’urgence.  A quelques minutes près, ils se retrouvaient fracassés sur les rochers avec 3 enfants à bord. Dans le stress, elle est parvenue à allumer le moteur, faire la manoeuvre tout en ayant la poussette du petit dernier, coincée dans la barre. Chapeau, le pire a été évité. Les corps-morts portent finalement bien leur nom, gloups!

lundi 26 septembre 2016

Porto Santo

26-9-2016
Auteur Yaël

On démarre la journée avec les cours et pour Lola ce n’est pas simple. Je suis à nouveau découragée. Pas de problème, on arrête les cours et je pars me reposer à la plage. Je sens que je n’ai pas encore récupéré mes heures de sommeil et je somnole sur le sable. Ca fait un bien fou! Je prends le temps de passer deux coups de fil et m’installe dans le bar de la marina pour surfer un peu. Pendant ce temps, Nico, David et Yanic partent se renseigner pour louer des scooters pour l’excursion de demain. Le temps passe vite et il est déjà l’heure de l’apéro. Je suis toujours au bar,  je prends une petite ‘serveja’ et un sprite pour Lola tout en mettant à jour le blog. On est bien détendues toutes les deux et j’ai du plaisir. Deux minutes plus tard, je vois débarquer 2 ados avec un petit ‘ketje’ arriver en scooter. On aurait dit Ponchorello et l’autre dans le feuilleton ‘Chips’. J’ai bien ri et Yanic avait la banane jusqu’aux oreilles. On s’installe tous à la terrasse et on commande une carafe de sangria. David et Nico m’expliquent le programme de demain et je sens que ça va être top et qu’on va bien se marrer avec ces ‘mopettes’! Entre temps, Cédric et Nathalie, les parents du bateau copain rencontrés la veille, s’installent avec nous à table et on commande une deuxième carafe de sangria… On les invite à manger un cheese and wine sur W4L et on passe une excellente soirée en super compagnie. Une soirée, comme on les aime!

mercredi 21 septembre 2016

La traversée Lisbonne - Porto Santo

21-9-16 au 25-9-16
Auteur Yaël

8h30. Je suis dans la douche de la capitainerie avec Lola. Grand nettoyage avant les 5 jours de mer. A peine fini de me laver les cheveux, Nico me signale que le pont s’ouvre à 9h pile et que nous devons quitter dans 1/4h. Pas le temps de s’habiller, Lola et moi mettons notre serviette autour de nous et courons sur les pontons jusqu’au bateau. Le capitaine, David et Yanic rigolent! On est encore nue, mais au moins on est sur le bateau et ils ne partent pas sans nous, me dit Lola. 9h pile, le pont s’ouvre. Sur le coup, les minutes portugaises marines sont à l’heure!
On fait encore le plein de gasoil et bye, bye le continent, en route pour les îles…
On a du vent parfait, pas trop de houle. Tout comme il faut. Pourvu que ça dure. Un beau banc de dauphins offre un spectacle magique à tout l’équipage. On décide de sortir les lignes. Jusqu’ici, nous n’avons encore rien pêché mais avec le Parrain, expert en la matière, on a toute nos chances. David exprime qu’il est ravi d’être avec nous pour cette traversée et de vivre 15 jours avec nous sur W4L. Il aime la mer comme nous, mais n’a jamais vécu une expérience hauturière, et surtout vivre à bord avec une famille de 4 Darquenne, c’est quelque chose. Il y a toujours une petite affaire à faire et à vivre sur W4L… En fonction de la forme de l’équipage et de la météo, les horaires du petit déj, casse-croute et repas du soir s’adaptent toujours. Même le choix des repas s’adapte en fonctions des envies, et éventuellement de la ‘pêche’ du jour. David décide de relever les lignes. Les trois cannes sont dans l’eau, mais ce n’était peut-être pas la meilleure idée. Les lignes se sont entortillées et 2 cannes se sont emmêlées et l’hameçon s’est accroché dans notre beau pavillon belge reçu de notre ami tonton Antoine (sorry tonton, il y a des trous dans le fanion). Je croise le regard de David et j’éclate de rire. Comme je disais, il y a toujours une petite affaire à faire et nous voilà mis à la tâche la plus horrible, de dénouage de 20m de lignes…  Il faut du doigté et surtout de la zenitude. Malgré les 10 séances de mind fullness que Nico a suivi, j’ai vite compris que ce ne sera pas sa tâche. Ca doit être surtout un problème de gros doigts… 2h plus tard… Bon, on le coupe se p… de fil ? Nous avons déjà récupéré une dizaine de mètres et on est contents comme ça. Après, on se questionne un peu et on décide de ne mettre que 2 lignes à la fois et on attend la prise. On attend toujours la prise… On attend encore et toujours, et pas de poisson à cet hameçon… Bilan, on va trop vite pour faire de la pêche. Il faut dire que durant cette première journée de nav, on a atteint une vitesse de 8-9nds et pour la pêche, c’est trop.
La fatigue s’installe petit à petit. Nico et moi prenons un rythme de quarts qui semble nous convenir. Lui entre 21h et 1h et moi de 1h à 5h. La journée, on est contents d’avoir David aux commandes, pour l’intendance et autres activités (sportives) avec les enfants. Ce qui nous permet de faire quelques siestes durant la journée.



Deuxième journée et cette fois on n’a plus de vent. Il fait superbe. Nico communique avec Fabrice qui nous envoie régulièrement la météo des vents sur notre iridium. Pas brillantes les prévisions… On annonce pétole pour le restant de la semaine et qui dit ‘pétole’, dit ‘moteur’! Grrrr.
La journée se passe tranquillement, la mer est d’huile… On fait l’école, à manger, la sieste, la lecture, des jeux, des papotes et la ‘pêche’ bien sur! La pêche prends beaucoup de place dans la journée. On change les leurres toutes les heures et on fait de tas d’essais mais ça ne mord toujours pas! Les enfants sont découragés.
Nico somnole derrière la barre, quand soudainement il se réveille par le bruit de déroulement du moulinet. « Poisson, poisson! » On court tous à l’arrière et on commence à mouliner.  Les enfants sont déjà excités à l’idée de voir notre premier poisson au bout de la ligne. David peine à le remonter et pense avoir pêché un gros loustic. La bête se rapproche de plus de plus et puis un grand silence. On vient de pêcher un énorme morceau de plastic blanc et visqueux, déjà en décomposition. Encore un coup dans l’eau! On rejette le plastic à l’eau bien sur (Blaaaaague!!) et on remet nos lignes et on ne perd pas espoir! Nous avons nettoyé la mer encore quelques fois avant de pêcher enfin notre première ‘Bonite’. En tartare, cuit et en rillette, c’était très bon!







La nuit est splendide, on navigue sur un lac. Je fais mon quart et je profite… C’est fou comme la mer est plate et comme tout est calme. Je scrute l’horizon, pour voir si les cétacés ne viendraient pas montrer leur curiosité, mais ils avaient probablement mieux à faire. Pourtant, les seules petites vaguelettes, formées par l’étrave du bateau, sont toutes phosphorescentes, ce qui me fait dire que la mer est encore riche de plancton et qu’une baleine pourrait bien passer par là. Je descend faire pipi et je n’allume aucune lumière. Je pompe pour chasser et je m’amuse comme une gamine à regarder la cuvette qui scintille de plancton phosphorescents. Je suis un peu illuminée aussi cette nuit, mais je trouve ça magique! C’est la première fois que je profite de mon quart et du luxe du temps qui passe. Le temps de vivre ses rêves et le goût du large. C’est fou, mais c’est ma vie aujourd’hui. « Le goût du large », titre d’un livre de Nicolas Delesalle, dont je site un extrait dans lequel je crois. « Le temps: tout était là, dans ces 5 lettres, cette simple syllabe. J’allais soudain en être riche, ne plus courir après, le nez rivé sur l’ordinateur, le téléphone. Pendant neufs jours, j’allais devenir un milliardaire du temps, plonger les mains dans des coffres bourrés de secondes, me parer de bijoux ciselés dans des minutes pures, vierges de tout objectif, de toute attente, de toute angoisse. J’allais me gaver d’heures vides, creuses, la grande bouffe, la vacance, entre ciel et mer. »


Troisième jours, et quatrième jour toujours sans vent et on commence à être fatigués par ce bruit du moteur. On décide de l’arrêter de temps en temps, quitte à faire une journée de nav en plus. La pêche par contre fonctionne maintenant super bien. Les bonites et thons décident de mordre. Au total on prend 8 bonites et un thon. C’est le thon qu’on préfère… On rejette même 2 bonites à la fin car trop c’est trop. Un banc de thons vient nager durant une bonne partie de la journée à l’étrave du bateau et on essaie en vain d’en pêcher un en essayant tous les leurres que nous avons en stock. Mis à part une touchette, ils ne mordent à aucunes lignes! Pourtant, l’eau est cristalline et on les voit nager à 2m de fond. Soit ils n’ont pas faim, soit ils ne sont pas en mode chasse. David pense qu’ils se protègent d’autre prédateurs en restant près de notre coque. Pas bêtes ses thons… mais mon tartare de thon alors?


Le vent fini par se lever en fin de journée, une dernière nuit de voile et nous arrivons à Porto Santo. Il est 4 h du matin, on s’amarre et on est contents de se coucher encore quelques heures avant le lever du jour.

C’est dimanche, on est encore un peu vaseux de notre nuit blanche mais on décide quand même de faire un petit tour sur l’île après avoir fait les formalités à la capitainerie et rangé et nettoyé le bateau. On sent les bonnes ondes chaudes  de la vie des îliens. En se promenant dans le petit village, je vois une ribambelle d’enfants en train de manger une glace. Ils nous ont repérés et ils entendent qu’on parle français. Un premier contact s’installe et un peu plus loin, assis à la terrasse d’un bar, les parents viennent nous rejoindre et on s’échange nos expériences de vie à bord d’un voilier. Enfin, nous avons rencontré 2 bateaux familles avec au total 6 garçons entre 2 et 11 ans. Yanic est enchanté et Lola, la seule petite blonde entourée de cette troupe masculine, ne désespère pas de trouver un autre bateau avec rien que des filles. Ceci dit, elle s’est très vite intégrée au groupe et ça m’a rappelé les troupes de petits mecs à Wissant.


mardi 20 septembre 2016

Aquarium de Lisbonne

20-9-16
Auteur Yaël

Comme c’est facile d’avoir un adulte en plus à bord… Les enfants ont cours le matin avec Nico, et moi je pars faire l’avitaillement pour 5 jours, avec David. Nous revenons après 2h de courses, en taxi avec le coffre rempli de 100 litres de bouteilles d’eau et à manger pour 5 jours. Le temps de tout ranger et de faire notre pause casse-croute, on repart faire une visite du plus grand aquarium d’Europe. On décide de prendre le bus 728 qui est annoncé dans 20 minutes. Apprendre aux enfants à attendre… pas si simple. Surtout que les minutes portugaises sont très variables. Après au moins une demi heure on voit le bus enfin arriver, mais malheureusement il est tellement plein, que nous ne pouvons pas monter dedans! Là, je regarde David et je lève les épaules et je rigole. Nico, par contre, il râle, et il exprime sont énervement. «  Retire ta soupape, mon petit chéri, d’amour que j’aime tant! » Ceci dit, je le voyais déjà tracasser par le temps avant l’excursion, car il voulait encore préparer le départ de demain (météo, préparation du bateau,…) alors qu’il était déjà 3h de l’après-midi. Le bus suivant est finalement arrivé et en 30 minutes on est arrivé sur le site de l’expo universelle de ‘Lisbonne 98’. L’aquarium est gigantesque et splendide. Les enfants adorent et nous sommes littéralement hypnotisés par la beauté des fonds marins. Une raie manta vient faire un petit bisou sur la vitre, juste à la hauteur de Lola et elle a juste envie de plonger avec elle et l’embrasser. C’est magique tous ces animaux! La visite est très bien faite et on y passe plus de 2 heures sans se lasser. Nico en est ressorti plus zen que jamais et on est  tous rentrés vers 19h30 finalement. Nous prenons le temps de contacter nos familles avant notre départ demain et organisons le bateau encore pendant une bonne partie de la soirée car nous quittons Lisbonne pour 5 jours de traversée vers Madère.