Wind4life en nav

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winD4life

Un tour de l'Atlantique en famille pendant un an à bord de notre voilier winD4life, un Sun Odyssey 42.1 de 1994.
Un projet de vie... Une aventure qui commence...
Bonne lecture,
Nicolas, Yaël, Yanic et Lola


dimanche 27 novembre 2016

Mouillage à Sao Nicolau

27-11-2016
Aujourd’hui je sens que c’est un bon jour. Un matin un peu houleux à cause des vagues mais face à un beau petit mouillage avec une plage de sable fin, on ressent les bonnes ondes. Je prends les cours en mains et je décide de faire atelier peinture. Lola saute enthousiaste sur sa boite d’acrylique et elle choisi de faire une nature morte. Elle installe ses fruits et une aubergine et plonge dans son élément. Quelle artiste. Elle y passe une bonne partie de la matinée et je termine subtilement avec son cahier de math où elle me fait une série de calculs sans broncher. Comme quoi, il va falloir adopter une autre méthode. Yanic commence son dessin et dessine une grosse vague sur sa feuille. Jusque là c’est bien parti, mais au moment de commencer à dessiner le surfeur, il décroche et préfère de loin travailler ses maths. Ca le frustre un peu quand il voit sa soeur sortir pour une fois des talents qu’il ne maitrise pas. Ca fait du bien à Lola!

L’école est finie et on part faire une petite nage familiale jusqu’à l’orin pour vérifier la tenue de l’ancre. C’est vrai que cette nuit nous nous sommes réveillés plusieurs fois par cette alarme de mouillage qui bipait dès que le bateau bougeait un peu. Le vent soufflait bien fort. Nico descend en apnée voir l’ancre plantée dans le sable à 9 m et on est rassuré car elle n’a pas bougé d’un poil. L’ancre ‘bonne nuit’ fait bien son travail et c’est très rassurant pour la suite de notre voyage. Yanic veut faire aussi son Mayol. Il prend sa respiration comme Enzo et plonge dans cette eau turquoise. Je voit son petit corps musclé remonter tout doucement en faisant des mouvements lents et gracieux jusqu’à la surface et brandit sa main pleine de sable comme trophée, et je le vois fier d’avoir été jusqu’à 9 m comme son papa. 
On a faim et Yanic veut de la pizza. Il mélange les ingrédients pour la pâte à pizza (farine, levure, eau) et l’étale sur la plaque allant au four. Je trouve encore quelques restant de fromage, un peu de coulis de tomates et du poivron et on se régale. Depuis quelques jours, nous mangeons quasi plus de viande à part un morceau de chorizo acheté au Canaries et sinon on mange la pêche du jour. Nico et Lola ont encore un peu de mal mais ça va de mieux en mieux.
On passe notre après-midi sur la plage déserte et on s’amuse dans les rouleaux de vagues qui se fracassent sur la plage. Quelle drôle d’idée de plonger sous la vague avec mes lunettes solaires sur la tête? Je me suis fait surprendre par une belle vague qui m’a emportée dans son rouleau et je me suis retrouvée comme dans une machine à laver pendant quelques secondes et puis plus de lunettes sur la tête bien évidemment. Je pars à tâtons dans l’espoir de les retrouver, mais c’est juste utopique. Pas grave, j’en rachèterai à Mindelo. Nico revient de sa séance snorkeling et je lui fait part de ma perte de lunettes solaires. Il prend son masque et je rigole. Il m’impressionne. Après un quart d’heure, je le vois remonter avec mes lunettes ! Il m’explique qu’il a lancé un coquillage dans la vague afin d’observer la trajectoire. Ce n’est même pas un coup de bol, non non, c’est un calcul logique et réfléchi. Paf’ il tombe sur mes lunettes à quelques mètres sur un fond de sable. Quel homme!

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