Wind4life en nav

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winD4life

Un tour de l'Atlantique en famille pendant un an à bord de notre voilier winD4life, un Sun Odyssey 42.1 de 1994.
Un projet de vie... Une aventure qui commence...
Bonne lecture,
Nicolas, Yaël, Yanic et Lola


lundi 7 novembre 2016

On quitte La Gomera pour de nouvelles aventures...

7-11-2016
J’ai bien dormi et je suis en forme pour le départ. Nico à plus de mal mais s’oblige à sortir de son lit car on veut partir tôt. On met Yanic à sa tâche habituelle, remplir les citernes d’eau à bloc. Nous avons 230 litres d’eau à bord et partons 6 jours. Il va falloir la rationner car au Cap Vert on ne pourra pas faire le plein d’eau car  il n’y a pas de marina et nous serons au mouillage tout le temps. Nous avons prévu des jerricans supplémentaires pour notre eau potable mais pas pour nos douches et vaisselles. L’eau devient un luxe et finalement l’eau de mer fera très bien l’affaire. Depuis le début on conscientise les enfants au sujet de l’eau et ils l’ont très bien intégrés. Nous avons une pompe à eau de mer dans la cuisine et on utilisera plus que ça pour faire la vaisselle, se laver les mains, laver les légumes, faire la cuisine (l’eau des pâtes 1/3 d’eau de mer et le reste  d’eau douce). Pour se laver, nous avons la plus belle salle de bain du monde, la jupe arrière du bateau. Quelques grands sceaux d’eau de mer sur le corps, on se lave au savon, rinçage à l’eau de mer et le luxe du luxe, 3 minis jets de douchette d’eau douce pour le visage, l’équivalent d’un demi litre d’eau par personne. Cette phase douchette sera valable qu’une douche sur deux. On s’habitue très vite et contrairement à ce qu’on peut croire, on est tous toujours propres et on sent bon.
Je vérifie les fonds de cales du bateau et qu’est-ce que je découvre? Des fonds plein d’eau, et cette fois de l’eau douce. Grrrrr, déjà on en n’a pas des litres et maintenant on la perd. Nico me rassure en disant que quand Yanic a rempli les cuves, le trop plein a surement débordé dans les fonds. Bon alors, on verra bien. Sauf que, pourquoi l’eau reste dans les fond et la pompe de cale ne se met pas en route? Ah, merde, ça c’est effectivement moins drôle. Et c’est reparti pour un tour. On écope les fonds et nous atteignons la pompe qui a une vrai sale gueule. Des connections complètement grillées, à nu et qui trempent dans l’eau depuis 23 ans. Quel miracle qu’elle aie fonctionné jusqu’à aujourd’hui! Il ne reste plus qu’à la réparer. Poste de soudure, refaire les connections et un coup de Sikka pour coller le flotteur dans le fond du puits. Cà a été rondement mené et sommes enfin prêts pour décoller… On quitte quelques heures avant Thalita mais je sais que Maitre Gabart nous rattrapera rapidement.

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