Plongée sur le Rhone à Salt Island

11-4-2017

On arrive pas trop tard dans la baie de Salt Island et le soleil est au rendez-vous. Ca nous arrange bien pour la plongée sur le Rhône. On prépare nos bouteilles, Lola part faire ses math chez Keraban avec ses copines et Yanic fera école sous l’eau avec nous. Il travaillera sa bio, son histoire et ses sciences à 20 m de profondeur. C’est original non? Nous ne sommes pas les seuls sur le site de plongée. Déjà quelques bateaux de plongeurs sont amarrés à la bouée. A l’époque on se sentait déjà à l’étroit  quand on était 4 plongeurs dans notre zodiac de 5m.  Aujourd’hui, 4 plongeurs dans une annexe de 2m90 nous parait hyper facile. Tout est une question de volonté. L’arrivé sur l’épave est magnifique. C’est une épave de plus de 150 ans, et la flore s’est concrétionnée sur et autour de cette carcasse qui à l’époque a coulé suite à un cyclone.. Yanic est émerveillé et jouit de cette belle expérience unique. J’ai filmé pendant de longues minutes et je pourrais les regarder en boucle tellement les images sont belles et relaxantes. Nous avons plongée pendant 49 minutes et Yanic a fini par respirer sur mon détendeur de réserve car il n’avait plus d’air dans sa bouteille. Il faut dire qu’il n’a qu’une bouteille de 6l et nous des 15l. En faisant le calcul, au final il ne consomme pas grand chose comme air. Cette épave est l’une des plus belles que j’ai vue.

Bon, il nous tarde de retrouver les Talitha’s que nous n’avons pas vu pendant 2 jours quand-même. La date de retour vers l’Europe approche et j’ai des frissons dans le dos. Quand je pense qu’un jour le mot FIN sera noté en bas de cette belle histoire. Se séparer de nos fidèles compagnon de voyage sera peut-être la plus grande épreuve de ce voyage.  Ils ont un bateau en alu et nous en polyester, deux matières qui se sont révélées inséparables et fusionnelles mais nous avons réussi à garder une distance saine et naturelle, afin d’éviter une collision fatale, qui aurait mis plus que probablement un terme à cette relation extraordinaire. Vu les matières, en plus on aurait sûrement coulé! Je souris tellement c’est ’booow’ ce que je viens d’écrire…

Norman Island en vue. On s’accroche à la bouée entre un Allures 44 et un Cigale 16 que nous ne quittons plus également. Une famille pleine de vie, ce sacré Kéraban le têtu. Lola a trouvé enfin 2 soeurs adorables et elles ne font que chanter, danser et s’habiller 10x par jours. Des petites nanas tout simplement. Maintenant que nous sommes tous réunis à nouveaux, on réserve une tablée pour 14 au resto sur la plage de Bight bay. Quelques touristes américains s’amusent à faire des courses avec des bernard-l’hermites de terre. Strange, mais c’est un sport très pratiqué dans le coin et ça éveil évidemment la curiosité de nos enfants. Nous nous installons dans un bar un peu plus loin et sirotons notre Carib beer. On la fait ‘soft’ pour commencer car on se réserve une sortie au Willy T bar, un bateau bar très connu des plaisanciers, ancré dans la baie sur lequel les festivités commencent tôt et ne se terminent jamais… Après notre repas, les enfants vont se coucher et nous faisons la découverte de Willy T. Bonne musique, bons petits punch bien tassés et des touristes des 4 coins du mondes ne tenants plus debout et prenant un bon bain frais après chaque « à fond ». Nous restons sages ce soir là.