Wind4life en nav

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winD4life

Un tour de l'Atlantique en famille pendant un an à bord de notre voilier winD4life, un Sun Odyssey 42.1 de 1994.
Un projet de vie... Une aventure qui commence...
Bonne lecture,
Nicolas, Yaël, Yanic et Lola


jeudi 13 avril 2017

La ruée vers les corps morts...

13-4-2017

Depuis notre mouillage nous voyons au loin les bateaux arriver en masse sur le site de Pelican Island. On décide de ne pas trop trainer et on se met en route. Arrivé là bas, c’est la ruée vers la bouée. Laissons tomber cette boule blanche flottante qui attire tous les charters en catamaran. On observe le manège et on les voit depuis déjà loin faire la course comme des malades, dans une zone de récifs affleurants pour être le premier à attraper la bouée.  Ils sont dingues! On se met un peu à l’écart où nous mouillons l’ancre entre quelques patates hors de la zone des bouées et comme pour tous les mouillages, nous mettons notre orin, afin de premièrement baliser l’ancre mais également, au cas où l’ancre s’accroche dans les rochers, de pouvoir la remonter plus facilement. Notre orin est fait maison, un pare battage blanc avec un bout de 15m. Celui de Talitha est déjà plus joli, une belle bouée ronde rose fluo. Mais alors celle de Kéraban, c’est un bijou… Un bel orin blanc avec un bout enrouleur automatique dans une belle bouée blanche et pardessus un beau crochet en inox. Je vous laisse deviner la suite…  Le pauvre Vartan est resté coincé sur son bateau et n’a pas fait le snorkeling avec nous, tellement ces plaisanciers du dimanche se ruaient sur son orin en pensant que c’était une un corps mort.  Toute les 5 minutes on entendait crier Vartan: « This is my ancre buoy! This is my ancre buoy! ». On a bien ri. Même chez Talitha et chez nous, ils ont tenté leur chance. Cette attraction est très courue dans le coin.





Mise à par ça, les fonds marins sont superbes et c’est un très beau snorkeling à ne pas rater.
Après cette petite escapade, on met les voiles (enfin le moteur car il n’y pas de vent) vers Soper’s hole sur l’île de Tortola. J’ai besoin d’un bon « reset » et on décide d’aller à la marina. On tombe à la renverse tellement elle est chère cette marina. Par facilité pour l’avitaillement, l’eau, la lessive et le nettoyage on prend une place au port à 2$ le pied. On se fait une joie de prendre une douche dans cette marina de luxe mais détrompez-vous, l’eau des douches est froide et il ne coule qu’un petit pipi de chat du pommeau. Je suis ‘écoeurait’ comme dirait l’autre. Je me retrouve avec du shampoing dans mes cheveux et du gel douche sur tout le corps et plus d’eau pour me rincer. Lola m’invite à utiliser les quelques goutes qui sortent encore de sa douche mais pas moyen de terminer mon rinçage avant l’arrêt total de l’arrivée d’eau. Je quitte les douches et je me retrouve comme une contorsionniste sous le robinet du lavabo  et j’arrive à me rincer tant bien que mal avec l’eau du robinet. Finalement, je préfère de loin mon bain salé de tous les jours.



On passe une bonne partie de la soirée à préparer des documents ESTA pour faire notre entrée aux Etats-Unis car sans ça nous ne pouvons pas aller aux USVI ni à Porto Rico. Je n’en parle pas beaucoup de cette aspect administratif car c’est Nico qui s’en occupe à chaque fois que l’on change d’île. C’est souvent laborieux et en fonction de la tête du douanier cela peut prendre entre 1/2h et plus de 2h. De longs questionnaires avec des questions absurdes comme par exemple: Faites-vous partie d’un groupe terroriste? Transportez-vous de la drogue? Avez-vous des armes? Buvez vous de l’alcool?… Et en plus il faut garder son sérieux.

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