Wind4life en nav

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winD4life

Un tour de l'Atlantique en famille pendant un an à bord de notre voilier winD4life, un Sun Odyssey 42.1 de 1994.
Un projet de vie... Une aventure qui commence...
Bonne lecture,
Nicolas, Yaël, Yanic et Lola


lundi 24 avril 2017

Bahai Flaminco

24-4-17

Je suis passée à l’état douce à l’état salée en 2 minutes à peine. Il a fallu parcourir la baie pour trouver un endroit de débarquement et les embruns et les vagues ne m’ont pas ratée et m’ont aspergée le corps d’eau salé. Pas moyen de rester  au sec dans notre annexe. On part en famille vers l’aéroport et allons nous présenter salés aux douanes.  Ils sont charmants et même salés, nous nous sentons accueilli dans leur pays. Les paperasses sont rondement menées et on fait un petit tour dans le village. C’est calme, les rues sont désertes. Quelques maisons colorées avec des vieillards dans leur rocking chair le long des trottoirs étroits. Le soleil cogne et cet après-midi, l’appel de la plage s’impose. Entre-temps nous croisons un sympathique jeune-homme, français vivant à New-York qui vient s’échapper de cette frénésie new-yorkaises pour venir se détendre dans sa maison qu’il retape sur l’île de Culebra. On s’échange quelques bons plans à faire dans le coin et sur Porto Rico et regagnons nos bateaux pour y déjeuner.




L’après-midi nous gagnons bahia Flaminco, une belle plage de sable blanc devant une mer agitée qui déferle ses vagues sur la côte. Au grand bonheur des petits, ils se lancent dans les vagues cassantes sans trop se méfier. Je ne suis pas à l’aise du tout. Dans ma jeunesse, je me rappelle avoir fait l’expérience de me retrouver dans une vague, m’emportant dans son rouleau, comme si j’étais dans une machine à laver. Cette fois là, elle à bien voulu me recracher et j’étais plus forte qu’elle, mais j’ai eu très peur. Je vois Nico partir vers les déferlantes et les enfants le suivent. Je crie en vain de ne pas le suivre mais ils n’écoutent pas. Nico réagit et me traite de ‘mère poule’. Résultat des courses, je vois Nico sortant de l’eau en titubant et souffrant d’un horrible mal de crâne et m’envoie chercher des glaçons à l’aubette un peu plus loin. La vague l’a poussé vers le fond et comme il n’y avait pas de fond à cet endroit, la force de la vague l’a plaqué au sol et il s’est retrouvé avec un coup du lapin. Il a des picottements dans le bras et je m’inquiète un peu. Nath me rassure. Ce sont les cervicales qui ont compressé un nerf. Il n’a plus qu’à rester couché sur la plage et ne plus bouger. Je sort mon dernier ibuprofen et je pars chercher de la glace et des boissons rafraîchissantes au passage. Il va tout de suite mieux et tant mieux.

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