Wind4life en nav

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winD4life

Un tour de l'Atlantique en famille pendant un an à bord de notre voilier winD4life, un Sun Odyssey 42.1 de 1994.
Un projet de vie... Une aventure qui commence...
Bonne lecture,
Nicolas, Yaël, Yanic et Lola


dimanche 9 avril 2017

Happy Time à Cooper Island

 9-4-2017

Il est 6h30 et je pointe mon nez dehors. Les bouées sont prises d’assaut par des day charters et des bateaux de location qui arrivent en grappe attraper les bouées les unes après les autres. Il est temps de remettre le pied sur le site rapidement s’y on veut encore profiter des lieux sans touristes qui pourrait nous gâcher la vue à chaque photo que nous voudrions prendre. C’est un peu comme des mouches que l’ont voudrait chasser de l’objectif. Heureusement nous avions été bien informés ce tourisme de masse (dans tous les sens du terme d’ailleurs) et arrivons à la nage vers 7h30 sur la plage de Devil’s creek. Il y en à même certain qui à mon avis resterait coincé dans les passages étroits des Bath, tellement ils sont énormes. Blague à part, c’est pathétique et à 9h30 au plus tard il faut fuir les lieux si tu veux garder une image magique de cet endroit idyllique. Pour nous c’est mission accomplie et le temps de terminer un beau snorkeling dans des failles remplies de vies, nous sommes comblés et partons vers la petite île de Cooper Island quelques milles plus loin.


On voit déjà des mats par milliers. J’ai bien peur que Manchioneel bay est déjà bien peuplée. Ce monde m’écoeure un peu. Nous continuons un peu plus loin et arrivons dans un décor de roche escarpée avec une petite langue de plage de cailloux sur lequel quelqu’un a tracé en grand « HAPPY TIME ». Il n’y a que quelques bateaux au mouillage et on décide de rester là pour ancrer. Nous avons du  nous y prendre à plusieurs fois car les fonds sont remplis de rochers et l’ancre avait du mal à tenir. Talitha, nous a rejoint plus tard et en arrivant sur place ils ont fuit.  Ils ont tourné pendant une demi-heure pour trouver une bouée mais sans succès et le mouillage ne les inspirait pas trop. Ils filent vers Peeter Island retrouver la plage et les cocotiers devant un mouillage bien plus confortable. On se sépare sans le vouloir mais  je les comprends. Vartan et Nico avaient repéré un site de plongée avec une épave à moins d’un mille d’ici, malgré le mouillage scabreux, la tentation est grande d’y rester et d’aller à la recherche de l’épave. On prépare nos blocs de plongée et partons avec notre GPS portable à la recherche de l’épave. On se sent comme des explorateurs à la recherche du trésor enfui dans les abysses de la mer.   Bon ok, les abysses sont à maximum 20 m ici et heureusement d’ailleurs car un petit plongeur de 10 ans, certe très doué sous l’eau, mais a tendance à être attiré vers le fond comme un aimant. Tel père, tel fils. Eurêka, après avoir tourné quelques minutes, nous trouvons l’épave. Ce sont 2 épaves couchées côte à côte. Elles sont jolies mais il n’y a pas autant de vie que j’avais imaginé. Nico et Yanic remontent à la surface et moi je continue encore quelques minutes avec Vartan a nous promener dans les jardins de gorgonnes et de corail. Une belle petite plongée.
Il y’a comme qui dirait un bateau en Alu qui manque à l’appel au mouillage ce soir mais on pense à eux autour d’un repas chez Keraban. On s’échange quelques vidéos de la plongée et parlons des prochaines épaves à faire dans le coin.

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