La République Dominicaine! Qui l’eu cru? Nous arrivons à Puerto Plata à la marina de Ocean World après 3 jours de navigation. Ca faisait longtemps les nav de nuits. Le temps est très instable et la pluie est au rendez-vous. On a ressorti nos vestes et pantalons de quart. Il va falloir se réhabituer. Dans un grain on s’est fait surprendre par un changement de vent et un empannage incontrôlé nous a effrayé. Heureusement, le frein de baume a bien travaillé et aucune casse. Le vent est instable et on fonctionne voile en ciseaux. La nuit, les éclairs illuminent ce ciel chargé et on espère en rester loin. Des orages en mer me stressent un peu. Nico et moi restons la première nuit de quart ensemble pour être opérationnel rapidement en cas de grain. Le jour se lève et nous retrouvons un rayon de soleil. On à l’occasion de sécher nos fringues et ce n’est pas désagréable. Yanic s’installe dans un petit coin d’ombre derrière la barre et il entend un bruit de fuite d’air. « Papa, papa, l’annexe fuit! » « Mais non, ça doit être le pare-bat . » Le boudin arrière de l’annexe molli de plus en plus et on finit par croire Yanic. « Merde, on a crevé l’annexe! ». L’annexe a frotté sur un petit écrou qui dépassait du balcon. A part quelques changements de direction de vent, nous sommes finalement arrivés à bon port. L’entrée en République Dominicaine coute un bras. 75$ pour faire la clearance d’entrée! Ils montent à 3 personnes sur le bateau et ils ont le droit de le fouiller s’ils le veulent. Il est midi, il fait chaud, les enfants sont fatigués, le bateau mérite un coup de propre comme après chaque nav. et par miracle, les douaniers n’ont pas envie d’y passer trop temps. Ceci dit, ils sont très sympa. Le ‘marinero’ du port, nous indique l’emplacement du ponton à prendre et on s’y amarre. Le port coute très cher aussi (1,66$/pied) mais nous avons besoin de retrouver la terre ferme et les facilités des commodités, et comme d’habitude, surtout le luxe de l’eau douce et la douche!
Nous sortons l’annexe sur le ponton et Nico et Cédric réparent l’annexe. Nath et moi faisons un petit tour dans la marina auquel un parc océanique « Ocean World » est attenant. Des lagons avec des dauphins y ont été aménagé ainsi que d’autres bassins avec des animaux marins tel des otaries, des requins et récif corallien plein de poisson. C’est l’un des plus grand parc marin des caraïbes. Le rêve d’aller nager et de toucher les dauphins me semble de plus en plus accessible. Néanmoins, je reste tiraillé par l’idée de voir ces dauphins en captivité. Tout au long de ce voyage nous avons rencontré ces animaux si curieux dans leur milieu naturel venant jouer avec l’étrave et chercher le contact humain. Serais-ce des animaux domestiques? Nous allons sur internet faire quelques recherches d’infos sur le parc « Ocean World » et pour la première fois, l’accès wifi jusqu’au bateau fonctionne parfaitement bien. Les critiques du parc sont bonnes et on annonce aux enfants que nous allons nager avec les dauphins demain. Les enfants rayonnent et surtout Lola n’en croit pas ses yeux. Elle jubile comme moi et ne tient plus debout. Elle me serre dans ses bras et me dit que c’est le plus beau cadeau de sa vie. Pourquoi ces animaux nous attirent tant?
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