Wind4life en nav

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winD4life

Un tour de l'Atlantique en famille pendant un an à bord de notre voilier winD4life, un Sun Odyssey 42.1 de 1994.
Un projet de vie... Une aventure qui commence...
Bonne lecture,
Nicolas, Yaël, Yanic et Lola


lundi 29 mai 2017

Entre Allan's Cay et Leaf Cay

29-5-2017

Dernier mouillage en vue après une nav tranquille pour moi, grâce à 2 mouissaillons, Oscar et Yanic. Lola navigue avec Talitha. C'est bricolage, dessin et bataille de doudous dans la cabine d'Antoine. Une petite blonde à bord et c'est la 'fiesta'... Nath est perdue, Oscar n'étant pas là, elle doit s'occuper du mouillage. 
Entre Allan’s Cay et Leaf Cay c’est de nouveau 'touchy' mais nous arrivons à trouver une petite place non loin de Talitha. Je suis restée à l'intérieur et je n'ai pas participé à la manoeuvre. Nico à l’oeil sur le sondeur. Le sable remonte en escalier tout autour de notre ancre. Nous sommes à marée haute pour le moment, mais Nico pense qu’à marée basse on frôlera le sable. Moi j’en ai marre de mouiller 36 fois et je décide d’attendre. Pour une fois il m’écoute.  On revient de la plage aux iguanes avec Cédric et Nath. On les invite à boire une bière sur W4L. Je met le pied sur le bateau et je sens qu’il est anormalement stable sur l’eau. Lola qui a passé l’après-midi sur le bateau me confirme qu’en effet elle sent la quille sur le sable de temps en temps. En effet, il y a 2 m au sondeur et on a 1m90 de tirant d’eau. On rajoute le poids de nos corps, ok Nico, tu as raison, c’est reparti pour un petit tour et mouillons quelques mètres plus loin. 2m80 au sondeur c’est mieux.




J’ai les boules. Je sens la fin arriver. Je me réconforte avec l’idée que ce n’est qu’une page que l’on tourne à l’ouest. Le voyage continue encore aux Açores. Des îles grandioses qui nous attendent. Il faudra juste s’habituer à d’autres températures. On sortira nos polaires et nos vestes. Il faudra se remettre dans le bain si on veut retrouver la Belgique. Depuis un an nous vivons dans la chaleur et surtout la lumière. Cette dernière est juste indispensable à ma survie et je redoute un peu le temps belge au couleurs grises et ternes. Mes yeux sont devenus  de couleur turquoise. Là j’ai fait le plein de soleil et je ne compte pas épuiser le stock tout de suite. Je reviendrai fatiguée mais rayonnante en Europe.

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