Wind4life en nav

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winD4life

Un tour de l'Atlantique en famille pendant un an à bord de notre voilier winD4life, un Sun Odyssey 42.1 de 1994.
Un projet de vie... Une aventure qui commence...
Bonne lecture,
Nicolas, Yaël, Yanic et Lola


jeudi 18 mai 2017

Little Farmer Cay

18-5-2017






 Little Farmer Cay. Et ça continue. Le soleil, l’eau turquoise. Je suis en ligne sur skype avec mes parents et je leur montre en direct la manoeuvre du mouillage faite par Yanic. Ils n’en reviennent pas de cet environnement magique. C’est fou comme à l’autre bout de la terre on peut partager un moment de vie. Ils ont l’impression d’être avec nous sur le bateau et de profiter d’un peu de vacances. C’est beau la technologie quand elle fonctionne! Il est temps de se quitter sur Skype et je verse une larme. Je suis émue car je suis tout simplement heureuse d’être ici et nostalgique de revoir tous le monde. Je me change les idées et allons visiter la plage et une grotte à 1 milles d’ici. L’annexe devient vraiment indispensable car il est tout simplement impossible pour nous de se rapprocher des côtes tellement les fonds sont peu profonds et truffés de caillasses. C’est là qu’on aimerait bien naviguer sur un catamaran. On en voit un au loin, ce sont nos amis d’Hermes avec Pascal, Sandrine et leurs 2 enfants Marine et Carl à bord d’un beau catamaran de 51 pieds. Il peuvent naviguer dans 1m d’eau, c’est idéal dans les Bahamas. On croise Sandrine sur le chemin de la grotte et on échange quelques mots. L’aventure a commencé comme eux il y a un an sauf qu’elle est sortie de la maternité 15 jours avant leur départ. 10 mois plus tard, le beau petit bébé Carl gambade et  la vie à bord avec 2 enfants en bas âge devient hautement plus compliquée. Une vigilance 24h/24h est obligatoire et Pascal ne cache pas qu’en voyant nos enfants entre 8 et 12 ans, il nous envie… Il fait très chaud, et on est content d’arriver à la grotte pour retrouver une température plus respirable. Quelques chauves-souris pendues et de belles stalactites et stalagmites nous changent un peu le décor. Ici pas de turquoise, ni de sable blanc. Elle n’est pas aussi belle que notre grotte de Han mais ça vaut la peine d’y faire un petit tour si vous passez par ce mouillage.







Sandrine nous indique un petit resto à faire sur l’île.  Vers 19.00 nous débarquons sur l’île et nous sommes accueillis par Dan, un des 70  habitant de l’île. Il sont tous de la même famille. Il nous fait visiter son île, sa cousine qui fait du pain, un bar dans un petit cabanon avec trois jeunes regardant un film à la télé. On lui offre une bière. Il nous fait visiter la plage et revient heureux avec un pic en crochet rejeté par la mer, probablement tombé d’un bateau d’un pêcheur.  L’ile semble vide. On arrive au resto de la plage dont Sandrine m’avait parlé et il est bien évidemment fermé. On continue notre route en traversant un aérodrome et ça amuse les enfants de courir sur un tarmac. On lui demande s’il y a un autre resto sur l’ile. Il appelle un autre membre de sa famille et en raccrochant il nous demande de le suivre. La nuit tombe et nous suivons un Bahamien que nous ne connaissons que depuis une heure et qui nous fait passer par des chemins désertiques. Nath et moi nous nous regardons en disant que nous étions fous et que on aurait jamais fait ça avant. Pour peu, il nous embarque dans un guet-apens et on finira tous égorgés. Je ris. Cette année, faire confiance aux gens à fait partie d’un apprentissage. Je suis de nature méfiante en général, mais ici je le ressens différemment. Les gens donnent confiances et c’est agréable. Une lueur au loin. On arrive dans une propriété qui à l’air fermée, mais en ouvrant la porte, nous rentrons dans une salle avec des tables, des chaises et quelques touristes terminant leurs dernier verre dans une ambiance musicale. Il est déjà 20h30 et la cuisine est fermée bien sûr. Les enfants sont affamés et après avoir marché pendant une heure ils sont dépités quand on leur annonce qu’il n’y plus rien à manger. Lola dans son art toujours très dramatique, s’écroule littéralement devant le tenancier qui en voyant cette petite blonde s’effondrer lui dit: » Oh, you’re breaking my heart! » Wait, wait… Il ressort de sa cuisine après 5 minutes et nous propose le seul plat qu’il à moyen de faire, un burger frites pour tous le monde. On n’hésite pas une seconde et on s’attable. Lola retrouve le sourire. On aurait préféré manger des spécialités Bahamienne mais ce sera pour une autre fois. On quitte le resto repus et notre amis Dan nous ramène à nos annexes sans rien demander d’autre qu’un simple au-revoir.







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