23-5-2017
On appelle à la VHF pour réserver une bouée. Il est interdit de mouiller à l’ancre. Il nous indiquent la bouée 10. Nous passons une passe très étroite et comme d’habitude je me retrouve à l’avant en observation. Il y a un courant de malade ici. Il ne s’agit pas de rater la manœuvre de prise de bouée ou nous nous retrouvons échoué sur un banc de sable juste à côté. Quel stress toutes ces manoeuvres. Depuis les Canaries nous n’avons plus de propulseur qui pourrait nous aider à pivoter de temps en temps. Pour bien faire, dans les Bahamas, il ne faut pas de quille. Chaque navigation ou manœuvre me stresse au point de me donner mal au ventre. Plus que quelques jours. Rien que pour ça, j’ai hâte d’être au milieu de l’atlantique. Mais pour rien au monde je raterais cette splendeur. Regardez les photos, mais surtout allez-y. Nous nous baladons entre terre et mer, il y’a toujours cette magie de l’inconnu et de la découverte. D’étape en étape la surprise est grandissante, les paysages de plus en plus beaux.
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