Wind4life en nav

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winD4life

Un tour de l'Atlantique en famille pendant un an à bord de notre voilier winD4life, un Sun Odyssey 42.1 de 1994.
Un projet de vie... Une aventure qui commence...
Bonne lecture,
Nicolas, Yaël, Yanic et Lola


samedi 20 mai 2017

Compas Cay




20/21-05-2017

Après les « cochons », Compas Cay nous tend son mouillage magique. A nouveau seuls au monde avec nos fidèles. Seul, avec Talitha et Hermes. Je suis sidérée de voir tous ces mouillages vide de plaisanciers. Serons-nous déjà en fin de saison? Chose est sûre, seul face à cette merveille, c’est l’extase assurée! Un petit bras de mer rentre dans l’intérieur de l’île créant une rivière coulant jusqu’à un bassin d’eau bleu profond, alimenté par des vagues venant directement de l’océan. Des gerbes d’eau se fracassent contre les récifs et créant des remous comme un bain à bulles. Les enfants y jouent comme des poissons. A quand les écailles sur leur peau afin d’explorer encore mieux ces eaux turquoises. Sur la plage, un barbecue et une petite terrasse couverte en bois nous inspire pour la soirée. Les enfants partent à la chasse au bois, on emmène tous sa tambouille et la soirée  s’annonce détendue dans un cadre extraordinaire sous une petite brise chaude et au son musicale de ma guitare. Et oui, je la sors rarement mais elle fascine les enfants quand je chante du Louane ou du Fréro Delavega. Je sais, peux mieux faire mais il me faudrait encore une année de plus.















Aujourd’hui Talitha  nous quitte pour quelques jours car le rendez-vous pour réparer le problème électronique se rapproche. Nous avons encore un bon 10 jours devant nous avant de remonter jusqu’à Nassau. On espère que le problème de Talitha se résoudra rapidement et qu’ils puissent nous rejoindre encore quelques jours avant la fin de l’histoire aux Bahamas et de l’Ouest. Nath et les enfants nous accompagnent pour un dernier petit snorkeling avant leur départ. Il y’a pas mal de vagues et la grotte devient difficile d’accès à la nage. Nico part en éclaireur et nous donne le feu vert. C’est mouvementé, je me blesse légèrement au genou mais rien de grave. Sauf qu’il y a des requins dans le coin. Les coraux sont jolis mais le ressac et le courant devient pénible et limite dangereux. De toute façon il est l’heure de partir pour Talitha et de se dire au revoir. Cédric est ému et nous aussi. Le temps d’une embrassade et de bonnes tapes dans le dos, je vois le courage revenir sur Talitha.  Allez les gars, ça va bien se passer et à très vite dans les eaux turquoises.




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