Wind4life en nav

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winD4life

Un tour de l'Atlantique en famille pendant un an à bord de notre voilier winD4life, un Sun Odyssey 42.1 de 1994.
Un projet de vie... Une aventure qui commence...
Bonne lecture,
Nicolas, Yaël, Yanic et Lola


jeudi 11 mai 2017

Providencial, Sapodilla Bay

11-5-2017

Il est tant de quitter et partir pour Providenciale. Il faut naviguer dans le « bank » tant qu’il fait jour et on à 40 milles à faire. Le soleil est au rendez-vous et nous aide bien à distinguer les différentes couleurs à la surface de l’eau. Les nuages peuvent nous piéger car ils créent des zones d’ombres sur la surface de l’eau et peu tromper l’oeil novice. Ces zones d’ombres ressemblent furieusement à des récifs, sauf qu’ils se déplacent. Au début, je gueulais toutes les minutes: « un récif!!! un récif!!! » . Au bout d’un moment j’arrivais à distinguer les ombres des vrais récifs. Talitha est devant nous et un voilier américain est derrière nous. Nico suit plus ou moins une route recommandée sur le traceur. Nous sommes le seul bateau avec un tirant d’eau d’1m90, mais à la VHF, l’américain nous rassure en disant que la route est fiable et qu’on devrait passer partout. Je n’ai pas quitté mon poste de guetteuse durant toute la navigation. Nous arrivons dans une zone moins profonde et le sondeur indique 3m. Avec Thalita on décide d’ancrer une demi-heure pour profiter d’une baignade dans cette endroit idyllique. Rien que de l’eau à perte de vue, quelques étoiles de mers sous une eau transparente. C’est la première fois qu’on navigue dans une piscine. L’eau est plus froide que d’habitude et un courant assez soutenu nous écarte des bateaux. On décide de reprendre notre route et me voilà rebelote à l’étrave avec une boule dans le ventre avec la grosse responsabilité d’éviter ces foutues patates de corail. Quelle audace, mais pour rien au monde j’aurais voulu rater cette navigation extraordinaire.









On arrive à Sapodilla bay et on mouille dans 4 m d’eau face à une petite plage de sable fin avec quelques maisons de vacances. Un havre de paix. Tout est calme. Le lendemain on explore les lieux. Une route déserte traverse la végétation et juste en face, nous entrons dans un resort avec un bar avec wifi et piscine donnant sur le lagon. Parfait pour y passer l’après-midi et mettre à jour le blog pendant que les enfants s’amusent dans l’eau douce. Les hommes croisent un taximan qui se prend d’un moment de compassion pour ces pauvres blancs (un peu bronzés, quand-même) marchant sur le bord de la route sous un cagnard et il s’arrête pour leur proposer de les conduire gratuitement jusqu’au ‘custom’ où ils doivent se rendre pour la clearance de sortie. Vachement sympa ce taximan.  Toujours pas de réponses positives pour l’équipier de Cédric. A part quelques mails de refus. Il font appel à la bourse des équipiers et ils trouvent quelques personnes intéressées, mais sans plus.  Ils apprennent aussi qu’ils n’ont toujours pas de routeur. Pas grave, on leur donne le contact de Sylvie, la femme d’Alexis de Sailaway. Ils sont professionnels dans le domaine et les ayant déjà croisés dans les Antilles, Cédric part confiant. La réponse de Sylvie est positive et Cédric est soulagé (surtout Nath).






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