Wind4life en nav

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winD4life

Un tour de l'Atlantique en famille pendant un an à bord de notre voilier winD4life, un Sun Odyssey 42.1 de 1994.
Un projet de vie... Une aventure qui commence...
Bonne lecture,
Nicolas, Yaël, Yanic et Lola


mardi 14 mars 2017

Des kilomètres de sable blanc et doux...

14-3-2017

Nous laissons cette étendue d’eau turquoise pour une autre ambiance turquoise. Pourtant j’ai du mal à quitter le mouillage de Spanish Point. Je pourrais y rester des jours et des jours, d’autant plus que les enfants en partant vers la plage hier en annexe, ont vu une maman dauphin avec son petit nageant juste à côté d’eux dans 2m d’eau. Yanic et Lola me disent: « Maman, c’est dommage, je n’avais pas mon masque, sinon j’aurais sauté à l’eau. »  C’est fou comme ces créatures nous attirent. Cet endroit me donne un avant-goût de l’idée que je me suis faites des Bahamas. Ca tombe bien car finalement nous avons décider de ne pas faire les Bahamas faute de temps. J’ai un pincement au coeur et je vois mon rêve de nager parmi les dauphins s’effacer. Mais après tout ce n’est que partie remise… Nous faisons des S entre les patates de corail avec moi à l’avant afin d’éviter de taper dans un récif. A peine sortie de notre champs de patates, un ami vient nous dire bonjour à l’étrave. C’est un gros ’flipper’ tout seul qui vient chercher de la compagnie. Egoïstement, je ne vais même pas chercher mon appareil photo ni ma go-pro, mais je reste prêt de lui et je lui parle. Je sais, je gagatise mais c’est chimique entre moi et Flipper.
Nous arrivons à Low bay et mouillons devant une grande plage de sable de plus de 10 km. Il n’y a personne sur la plage. Seul un petit bar local fermé avec quelques transats et des cocotiers. Nous avons l’impression que c’est laissé à l’abandon mais nous apprenons que les Barbudiens sont en campagne électoral et que le patron du bar s’est présenté comme candidat et a donc mieux à faire en ville à Codrington que de servir une dizaine de touristes sur sa langue de sable paradisiaque. Par contre, il a laissé un panneau avec son numéro de téléphone et une inscription que s’est10$ par personne si nous voulons utiliser sa langue de terre. Il a omis de dire que la plage était publique évidemment. Nous nous promenons dans du gofio tellement le sable est doux sous nos pieds nus. Nous passons l’après-midi sur la plage à contempler nos seuls trois bateaux au mouillage. C’est incroyable. Je ne pensais pas trouver un endroit pareil.

Le lendemain, nous partons à terre. Il faut traverser la plage et de l’autre côté un gigantesque lagon sépare la mer de la ville de Codrington. On fait appel à un ‘watertaxi’ qui nous transporte sur cette énorme étendue d’eau jusqu’à un petit embarcadère. Il y a quelques blocs de maisons, une école, une épicerie, la police, une église et un petit aéroport au bout d’un champ. Bienvenue dans la capitale! L’île compte 1500 habitants. Autant vous dire que nous nous sommes retrouvé dans une ville fantôme. Des chevaux circulent en liberté dans les rues. On se sent comme des extra-terrestres. On décide d’acheter quelques saucisses et quelques légumes pour le barbecue de ce soir et on retombe dans une ambiance Cap-Verdienne. Le super-marché est vétuste, quelques mouches et bestioles qui nous piquent les mollets, une odeur de renfermé mais une caissière avec le sourire. Je demande si elle a de la menthe fraiche et je la vois partir dans son jardin juste à côté et me ramène un bouquet de feuilles vertes, mais c’est du basilic. Pas grave, le taboulé sera bon quand-même.
Le watertaxi nous attend pour midi et il nous fait visiter le lagon bordé de mangroves et sa réserve naturelle. C’est une réserve ornithologique avec des colonies de frégates noires. C’est très joli mais ces oiseaux puent terriblement et nous sommes contents de retrouver l’odeur marine sur la plage.




En fin de journée on prépare le feu sur la plage, on trouve une vieille table en bois et on se fait un buffet entrée, plat, dessert, digne d’un  restaurant étoilé. Rassasiés, on termine la soirée dans une ambiance musicale autour d’un beau brasero qui nous réchauffe le corps car il faut le dire, les soirées deviennent plus fraiches en remontant vers le nord; 26° tout est relatif…

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