Wind4life en nav

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winD4life

Un tour de l'Atlantique en famille pendant un an à bord de notre voilier winD4life, un Sun Odyssey 42.1 de 1994.
Un projet de vie... Une aventure qui commence...
Bonne lecture,
Nicolas, Yaël, Yanic et Lola


lundi 13 mars 2017

Barbuda, l'île turquoise

13-3-2017
Nous laissons Antigua derrière nous avec un goût de trop peu à mes yeux. Nous devons avancer car nous voudrions absolument revoir nos amis Sea You à St-Barth vendredi et ne pas rater Barbuda. Pas grave, je me promets de refaire Antigua encore au moins encore une fois dans ma vie.
La navigation est tranquille jusqu’à ce qu’on approche Barbuda. Une île toute plate entourée de nombreuses patates de corail affleurantes. Nous voudrions mouiller dans Gravenor bay. On n’y voit personne au mouillage. Est-ce un signe? Le stress monte. Je me mets à l’avant du bateau et observe le moindre récifs sur lequel W4L pourrait s’échouer et faire rentrer bredouille tout son équipage en Belgique et laisser une belle épave à Barbuda. On n’a pas envie de ça. Il faut naviguer à vue ici car tous ces récifs ne sont pas répertoriés sur la carte. On sillonne entre les patates et arrivons dans une petite zone claire avec 3 m de profondeur entourés de massifs coralliens. Il ne faut pas trop hésiter, c’est ici qu’on dois jeter l’ancre avant qu’il n’aie plus d’eau. On a compris pourquoi nous sommes seuls au monde ici. Au loin on aperçois juste un catamaran. Talitha est juste derrière nous et cherche une place. Ils ont un dériveur et ils peuvent s’aventurer dans des zones à faible profondeur. Néanmoins, ils restent frileux à l’idée d’avoir peu d’eau sous la coque et reviennent finalement mouiller près de nous. C’est la première fois que nous mouillons sur 3 m de fond avec notre quillard de 1m90. Il reste un mètre sous la quille et W4L flotte au dessus d’une langue de sable blanche à perte de vue avec quelques raies curieuses. Je n’ai pas de mot ou il me manque du vocabulaire pour vous décrire la beauté dans laquelle on se retrouve. Une eau transparente turquoise, des patates de corail pleines de vies et surtout, on est seul dans une baie immense où rien qu’une fine langue de sable blanc sépare le ciel et la mer. Ce sont des moments de jouissance indescriptible et je ne peux qu’inciter à faire le voyage pour le vivre par vous-même et de comprendre nos émotions.
On y fait une nouvelle rencontre. Le seul catamaran mouillé un peu plus loin, nous rejoint en annexe avec 2 enfants. Au grand bonheur de Lola, Lilou 10 ans ne quitte plus W4L et elles jouent pendant 2 jours quasi non-stop dans leur monde de Légo Friends.








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