Wind4life en nav

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winD4life

Un tour de l'Atlantique en famille pendant un an à bord de notre voilier winD4life, un Sun Odyssey 42.1 de 1994.
Un projet de vie... Une aventure qui commence...
Bonne lecture,
Nicolas, Yaël, Yanic et Lola


mercredi 22 février 2017

Terre de Haut au Saintes

22-2-2017 -  24-2-2017

On arrive au mouillage sur Terre de Haut à Anse du Bourg. Il n’y a que des bouées et avec beaucoup de bol nous en trouvons 2. Le mouillage est plein et les places sont chères. C’est un endroit prisé. Nous allons à terre par curiosité et découvrons ce petit village agréable avec quelques boutiques et surtout des bars et restos en bord de mer. Le soir les touristes sont repartis avec les navettes et on profite du calme. On se renseigne pour quelques excursions et, à part le fort Napoléon et quelques belles balades vers des plages, le tour de l’île est vite sillonné.


On se lève tôt le lendemain pour être au fort avant les touristes. Nous marchons une petite demi heure pour atteindre cette forteresse que nous visitons avec une guide qui a réussi à captiver nos enfants pendant 40 min. Epatant. En plus ils ont retenus l’histoire et ils ont adorés. C’était sympa.



Après cette matinée instructive, en route vers la ‘playa’. Nous trouvons une petite place comme on peut à la plage de Pompierre. Il y’a beaucoup de monde. On n’a plus trop l’habitude de voir autant de touristes. C’est un endroit sympa pour le snorkeling et l’eau est chaude et peu profonde. On y passe du bon temps quand-même.
Le signal du départ est donné. Les yinyins sont au rendez-vous et sont toujours d’une ponctualité exemplaire. La nature reprend ses droits. Aussi minuscule qu’ils soient, ils nous font fuir à la tombée du jour de toutes les plages des Antilles. Ces touts petits moustiques des sables nous piquent les mollets au point que cela devienne intenable et il ne reste plus qu’a fuir et rentrer au bateau.
Il fait nuit, on reprend l’annexe. Nous croisons Merena, le bateau de nos amis belges de Sylvie et Alexis qui ne trouvent évidemment pas de place à la bouée à cette heure-ci. Pas grave, ils s’accroche à la bouée de chenal et on rigole.  On passe leur faire un petit coucou et ils nous invitent à boire un verre. On se retrouve entre quelques belges avec notre Freddie national et passons évidemment un bon moment.
Il est 7h du matin et on frappe sur notre coque. Ils sont matinaux les responsables des bouées. Ils nous font payer13 euros pour notre nuit et dans la foulée nous leurs demandons de réserver une bouée dans l’anse ‘pain de sucre’ juste à côté. Très sympa, il part avec notre parre-battage pour l’accrocher sur une bouée qui venait de se libérer de l’autre côté de la baie. Comme je disais, c’est la course à la bouée et nous devons quitter rapidement notre emplacement pour rejoindre la bouée plus ou moins réservée. Arrivé là-bas, on essaye de trouver une bouée de libre pour Talitha. Nous en voyons une et mettons un pare-bat en guise de réservation sur la bouée. Sauf que, un bateau allemand a vu notre petit manège et n’a pas attendu la fin du noeud de chaise qu’il sont arrivés droit sur la bouée pour s’y amarrer. Pas simple. Nous adoptons une autre tactique. Nico part voir quelques bateaux en leur demandant quand ils comptent quitter le mouillage et ça marche. Juste à côté de nous, ils largueron les amarres dans l’heure. Ni une ni deux, on prévient Talitha et ils arrivent à prendre la place après déjà avoir vu quelques autres bateaux roder, à la recherche de ces bouées précieuses.
Nous passons une journée tranquille, Yanic et Nico partent plonger au pain de sucre, et Cédric s’amuse avec un petit cata de location durant l’après-midi. Le soir on décide de laisser les enfants au bateau et nous partons manger dans un bon petit resto recommandé par Greg et Pauline, des jeunes navigateurs belges. Mi-cuit de thon au foie gras poêlé, c’était divin!




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