Wind4life en nav

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winD4life

Un tour de l'Atlantique en famille pendant un an à bord de notre voilier winD4life, un Sun Odyssey 42.1 de 1994.
Un projet de vie... Une aventure qui commence...
Bonne lecture,
Nicolas, Yaël, Yanic et Lola


jeudi 1 septembre 2016

Les îles Cies et Vigo

Auteur Yaël

Comme c’est beau…. Les îles Cies ! Mouillage magique et on décide d’y rester 2 jours. Que rêver de plus que de faire la rentrée scolaire dans ce petit coin de paradis. Curieusement les enfants sont excités et motivés de commencer l’instruction.  Dès le matin, Nico et moi essayons de mettre la structure scolaire en place. Nico, s’occupe du programme ‘Rekenen’ et moi je m’occupe de ’Taal’. Meester Nico et Juf Yaya doivent aussi se mettre dans le bain et c’est là que j’admire ce rôle de prof! Je remercie aussi le ‘Boomhut’ d’avoir donné le sens de l’organisation aux enfants, car au final, ce sont les enfants qui mettent le rythme et la structure en place. Ils font le planning de la semaine eux-même et il n’y a plus qu’à donner cours. On remarque quand-même après une heure que la concentration disparait rapidement et qu’il est temps de prendre l’air. Nico et moi voulons rester dans une journée instructive et nous décidons de leurs apprendre à naviguer avec l’annexe et à maitriser le moteur hors-bord tout seul. C’est magique de les voir autonome de plus en plus, n’est-ce pas cela que finalement nous voulons leur transmettre? L’après-midi on part déjà en ‘uitstap’ comme diraient les enfants. On fait une grande balade sur l’île et on arrive jusqu’au phare. Les îles de Cies sont touristiques mais une fois que les dernières navettes (promène couillon, comme diraient certain…) quittent les îles on se sent les rois du monde!




















Depuis la Coruna, nous n’avons pas encore eu une goutte de pluie. Nous avons du soleil tout le temps mais le fond de l’air reste frais. C’est de la chance, car la Galice est réputée pour être une région très humide, d’ailleurs, tout est vert ici. On sillonne les autres îles de Cies et nous avons rendez-vous à Vigo avec notre ami navigateur le ‘grand Fil’ en début de soirée.
L’accueil au port est très sympa, à notre demande, le chef de port nous indique une place sur le même quai que le bateau Arwen. Filip partage ses aventures et nous les nôtres autour d’un bon petit verre et on part, à l’heure espagnole, manger quelques tapas dans la ville.
Vigo est une grosse ville avec ses centres commerciaux et des avenues de boutiques. L’idée de cette étape est de faire de l’avitaillement, lessive et surtout mettre le blog à jour car depuis déjà plus de 15 jours que nous n’avons rien su publier. Je me rend compte que d’avoir de la connection WIFI n’est pas aussi simple. Je dois vraiment me faire à l’idée que cette connection n’est pas vitale, mais pas facile dans nos vies hyper connectée d’aujourd’hui. On veut prendre le temps de réparer encore quelques trucs sur le bateau, de faire le grand nettoyage des fonds de cales, d’aller chez le coiffeur et d’acheter un sur-matelas pour notre lit qui est dur comme la pierre. On commence le matin par aller tous chez le coiffeur, sauf Lola évidemment. On n’imagine pas trop, mais rentrer dans une ‘peluqueria’ que tu ne connais pas et expliquer que tu veux une coloration, coupe et brushing avec quelques mots d’Espagnol, tu espères quand-même ne pas sortir avec une tête de punk! Pour les mecs, ça semble ‘easy’. Ils rentrent dans le premier coiffeur et ressortent un quart d’heure après avec une belle petite coupe locale, mais très réussie.,Pour les nanas, ç’est différent. Bref, je me lance chez une gentille coiffeuse, plutôt jeune et j’ai passé un moment génial. Lola a voulu m’accompagner et elle ne s’est pas ennuyée une seule seconde. On a passé 2h30 à rire et à apprendre l’Espagnol. Les coiffeuses ne parlaient pas un mot d’anglais.  Apprendre aux enfants que la langue n’est pas une barrière est très important. J’aime ce côté exotique… je me sens bizarrement bien quand la personne en face de moi me parle que dans sa langue .  Elles étaient super cool. Une coiffeuse s’est même amusée à coiffer les quelques poupées Barbies que Lola avait emmené pour s’occuper. Je suis ressortie avec la banane, non pas sur ma tête mais sur mon visage. Je n’avais jamais été aussi satisfaite en sortant de chez le coiffeur. C’était juste parfait et ce, pour seulement 47euro! Les expédition continue… on prend le vélo avec les sacs de linges à la recherche d’une ‘Lavenderia’. Après une heure de recherche on trouve finalement une ‘lavenderie auto servicio’ que la caissière du supermarché d’à coté, nous a gentillement expliqué mais toujours en espagnol bien sur. Comme je suis ressortie quasi bilingue de chez le coiffeur, on y est arrivé. Il y qu’une ‘wasserette’ dans toute la ville. A croire que les espagnols ont tous une machine à laver à la maison.







1 commentaire:

  1. Très cool pour nous de vous lire. On voyage 'connecté', mais c'est pas mal non plus. Thx pour tous ces 'articles-bourlingueurs'. Xxx à vous 4.

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