Wind4life en nav

Wind4life en nav

winD4life

Un tour de l'Atlantique en famille pendant un an à bord de notre voilier winD4life, un Sun Odyssey 42.1 de 1994.
Un projet de vie... Une aventure qui commence...
Bonne lecture,
Nicolas, Yaël, Yanic et Lola


lundi 31 juillet 2017

Quand Bruxelles et Bordeaux se mélangent...

31-7-2017


Nous nous amarrons pour la dernière fois sur le même ponton que Talitha. Ils sont arrivés quelques heures avant nous au port de la Corogne. On aura jamais réussi à gagner la course entre Talitha et W4L, sauf en partant la veille. Sacré Maître Gabart à bord de cette boite à conserve! Certes, il y’a des différences entre une boite à conserve et une barquette de beurre en plastique, par contre entre un Bruxellois et un Bordelais, il y en a presque pas et la preuve, ça se mélange parfaitement. Même que le ‘une fois’ belge est une légende d’après nos bordelais. On ne l’a pas dit cette année apparemment. Nous avons passé plus de 300 jours avec des voisins bordelais et la petite touche landaise qui donne le chaleur de ‘l’accenge du sude’. D’apparence ‘bobos’ même ‘chic’, type ‘les petits mouchoirs’ en beaucoup mieux, derrière cette petite façade gentille et parfaite, ils se joignent à nous dans notre humour belge décalé, dégueullasse,  cru, et irrésistible.  Connaissant même les répliques de Dikkenek et de ‘c’est arrivé près de chez vous’ par coeur, comme nous les connaissons des bronzés.  Ils ont enrichi leurs vocabulaires, de mots et expressions usuelles belges et maintenant ils nous comprennent lorsqu’on parle de bonbons surs, d’être occupé à chipoter à son moteur, et de manger des couques et des pistolets au petit déjeuner. Sacrés français un peu ’ronchon’ (ça, ce n’est pas une légende quand Cédric ne se métrise plus, et se gratte tout le corps d’énervement), si attachés à leur histoire et à la langue de Voltaire, mais surtout hyper attachant quand ils rencontrent une famille belge, perdue dans les rues à Porto Santo, leurs offrant comme premier repas à bord de W4L, un ‘cheese & wine’, pardon, plutôt ‘un plateau fromage et vin’. On était loin du ‘diner de con’. La preuve, ils nous ont collé jusqu’à la fin, pourtant les fromages n’étaient pas très français. Une amitié Franco-Belge gravée à vie !





Depuis l’arrivée à la Corogne épuisé de la nav retour, on sort tous les jours jusqu’à des petites heures. On sort pour oublier ce moment tant redouté, la séparation. On pensait se séparer aux Açores, mais à chaque amarrage, on n’imagine pas que ce soit le dernier ensemble. Les tapas et la fiesta espagnole devraient me donner du peps, mais j’ai trop le cafard. Les enfants vivent leurs dernières heures ensemble et ne se quittent pas d’une semelle, jusqu’à les retrouver tous à dormir sur W4L pour la dernière nuit, sur le pont à en oublier que les nuits sont plutôt froides par rapport aux Antilles. Bordel que ça va être difficile demain…

1 commentaire:

  1. Sympathique cette rencontre a la Corogne
    J'en ai profité pour parcourir votre blog!!!
    Semelevent

    RépondreSupprimer